Sur la plage de Belfast
Henri-François Imbert • France • 40 min • 1996
Par un jeu de hasard, le réalisateur s’est trouvé en possession d’un film Super 8, resté inachevé dans une caméra offerte par son amie de retour d’un voyage à Belfast. Le film montre une famille inconnue s’amusant au bord d’une plage. Grâce à une expertise des laboratoires Kodak, il découvre qu’il date d’une douzaine d’années et décide de se rendre en Irlande du Nord pour retrouver ces gens et leur rendre le film.
Henri-François Imbert a commencé à filmer sa famille en Super 8 vers l’âge de vingt ans. Ses premiers courts-métrages renvoient par leur titre au cinéma amateur : Papa tond la pelouse, Maman fait du feu, Bon anniversaire papa. Plus tard, il rapprochera sa démarche de celle d’un Jonas Mekas et de son Ciné-journal. Puis il réalise quatre films-voyages : Sur la plage de Belfast ; Doulaye, une saison des pluies ; No pasarán, album souvenir et Le Temps des amoureuses, où la rencontre nécessite toujours le déplacement. Chacun de ses films travaille la question de la mémoire. Encore en 2024, dans Le Temps du voyage consacré aux Tsiganes. Il réalise ses documentaires de manière indépendante et artisanale. Il est également enseignant-chercheur à l’Université Paris 8. Le cinéma de Henri-François Imbert propose, loin des agitations et du rythme frénétique des médias, une réflexion et une poétique indispensables.
Salle Cutullic • 33 bd Dumesnildot • entrée libre